
Alice : Mon amour !
Ces mots sont pour Fred, bien que Paulo se reconnaisse et sourie à son parrain. Ils viennent de sa juge.
Marquand : Alice ?
Il sent sa gorge se nouer mais ne dessert pas Alice pour autant. Dans les bras l'un de l'autre, ils sont hébétés par un silence devenu pesant. Alice entreprend de parler mais change d'avis ; que dire ? Quant au commandant, il ne s'attendait pas à cette scène et se rend compte du piège que sa juge lui a tendu.
Marquand : Alice...je...
Elle se redresse, et un moment, prend peur. Il projette sans doute de partir... Ce plan a fonctionné, certes, mais cela ne signifie pas que le commandant restera. Il prend Paul avec lui et l'emmène à la voiture d'Alice sans décrocher un mot. Elle les suit du regard, sentant le malaise.
Paul : Je t'aime, tu m'as manqué, tu es parti longtemps, parrain !
Les mots d'enfant touchent parfois énormément. Marquand n'a qu'une envie, c'est de garder Paul avec lui.
Marquand : Je peux l'embarquer ?
Alice, qui ne s'y attendait pas, hoche la tête après avoir réfléchi en fixant Paul du regard. Le fils, il l'accepte. Et pas la mère ?
Marquand est près de sa voiture et une fois Paul attaché, il s'y engouffre aussi. Alice le rattrape.
Alice : Fred...
Il ne répond pas et s'éloigne déjà de l'endroit sans la moindre explication. Une fois loin d'elle, la scène lui déchire le c½ur. Ne pas la regarder. Ne pas l'embrasser. Ne pas l'aimer.
C'était elle qui en a décidé autrement, pas lui. Il l'aime, la respecte et lui obéit.
Paul : Mais, parrain !
Marquand : Quoi mon p'tit Paulo ?
Paul : Mais tu as oublié maman !
Il baisse les yeux pendant un temps et sourit, découragé.
Marquand : Tu vas venir un peu à la maison.
Paul : Avec la madame qui m'a dit bonjour la dernière fois ?
Il se souvient de Léa et tente de l'effacer de ses souvenirs.
Marquand : Non, juste toi et moi. Entre hommes !
Paul : Chouette ! Mais regarde...
De son petit doigt, Paul montre sa mère par la vitre embuée de la voiture. Sa souffrance grandit pour envahir la totalité de son corps, mais il ne se démonte pas. Il va apprendre à vivre avec. Ou plutôt sans elle.
Marquand : Maman est fatiguée, elle va... elle va rentrer se reposer.
Paul : D'accord... Mais tu l'aimes hein ?
Marquand : Bien sûr mon p'tit Paulo.
Les premières paroles qu'il prononce sans réfléchir. La vérité sort parfois sans qu'on n'y fasse attention.
[Conversation par messages]
Florence : Alors ? Ça y est ?
Alice : Oui.
Florence : Raconte !
Alice : Il a pris Paul et l'a serré dans ses bras...comme un fils. Je l'ai serré contre moi aussi, longtemps, mais ensuite il est parti avec Paul.
Florence : Avec ton approbation ?
Alice : Avec mon approbation.
Florence : Je ne comprends pas... Il ne t'a rien dit ?
Alice : Rien du tout ! On n'a pas échangé un mot...
Florence : Mais il paraissait comment ? Triste, heureux...?
Alice : Il avait l'air fatigué. Si tu savais comme je me sens bête ! Privée de lui et privée de fils en plus !
Florence : Vois le bon côté des choses, il faudra bien aller le chercher, le petit.
Alice : Sûrement. Mais il ne craquera pas... Je le connais.
Florence : Tu es en train de me dire que l'homme qui t'a toujours vraiment aimée n'est plus cet homme ?
Alice : Tu l'aurais vu ! Il était froid, presque distant.
Florence : Quand il t'a serrée dans ses bras...
Alice : Je me suis sentie protégée et, naïve, j'ai pensé qu'il m'aimait encore !
Florence : On ne contrôle pas les sentiments Alice, et encore moins l'amour, le vrai.
Alice : Je ne crois plus en rien. Ce que je vois c'est que je suis seule chez moi (enfin, mon père dort) et que je n'ai plus son soutient. J'ai le c½ur en mille morceaux. Sentir son odeur... Pendant un instant je me suis évadée.
Florence : Je te comprends très bien. Appelle-le.
Alice : Pourquoi faire ?
Florence : Pour savoir à quelle heure récupérer ton fils par exemple ! Invente, tu es douée pour ça.
Alice : Enfin ma dernière invention n'a pas très bien fonctionné.
Florence : Courage ! Je suis avec toi.
[Fin de la conversation par messages]
Le temps passe. Le coucher de soleil, une fois de plus, la fascine. Elle repense aux priorités de la vie, à son parcours, à ses études, à ses amis, à ses collègues.
Le sourire aux lèvres, sachant que cela va marcher pour Alice, elle appelle son commandant.
[Conversation téléphonique]
Colas : Mademoiselle Larrieu ?
Florence : Oui, Colas.
Colas : Vous dormez pas ? Il est 00h34 !
Florence : Et vous ?
Colas : Moi je travaille, c'est pas pareil !
Florence : Vous n'avez pas clot l'affaire ?
Colas : On interroge le suspect demain. C'est forcément lui, on a des preuves accablantes mais on ne les a pas eues à temps.
Elle l'entend chuchoter derrière le téléphone.
Florence : À qui vous parlez Colas ?
Colas : Valérie.
Florence : Colas ?
Il répète plus fort, elle n'a pas entendu.
Colas : Je parlais à Valérie. Bon et vous, ça se passe comment ? Vous l'avez retrouvé ?
Florence : C'est qui Valérie ? Votre s½ur ?
Colas : Je n'ai pas de s½ur mademoiselle Larrieu ! Je vous ai dit, on bosse sur l'affaire !
Florence : Hm.
Colas : Alors, le commandant Marquand ?
Florence : C'est compliqué. À demain.
Colas : Vous serez là demain ?
Florence : Ça a l'air de vous déranger !
Colas : Mais pas du tout !
Florence : Bonne soirée.
Colas : Bonne nuit !
[FIN]
Elle est un peu déçue et redoute cette nouvelle arrivante : Valérie.
[Conversation téléphonique]
Marquand : Ouais.
Alice : Vous répondez ?
Marquand : Alice ?
Alice : Tu as l'air étonné... Ça va Fred ?
Marquand : Hm.
Elle est troublée. A-t-il effacé son numéro ? Il n'en serait pas capable. Du moins, elle tente de s'en convaincre.
Alice : Je voulais savoir à quelle heure je peux passer prendre Paul.
Elle tente d'être sérieuse et de ne rien laisser paraître, et Marquand le perçoit.
Marquand : Dix-neuf heure trente ?
Alice entend difficilement la voix de son fils.
Alice : Mon bébé ?
Marquand est gêné.
Marquand : Il voudrait manger ici...
Alice : D'accord. Vous pourrez me le déposer ?
Marquand : Hm.
Alice : À tout à l'heure.
[FIN]
Marquand : Ouais.
Alice : Vous répondez ?
Marquand : Alice ?
Alice : Tu as l'air étonné... Ça va Fred ?
Marquand : Hm.
Elle est troublée. A-t-il effacé son numéro ? Il n'en serait pas capable. Du moins, elle tente de s'en convaincre.
Alice : Je voulais savoir à quelle heure je peux passer prendre Paul.
Elle tente d'être sérieuse et de ne rien laisser paraître, et Marquand le perçoit.
Marquand : Dix-neuf heure trente ?
Alice entend difficilement la voix de son fils.
Alice : Mon bébé ?
Marquand est gêné.
Marquand : Il voudrait manger ici...
Alice : D'accord. Vous pourrez me le déposer ?
Marquand : Hm.
Alice : À tout à l'heure.
[FIN]
Le bip qu'elle entend après la conversation la plaque au mur. Il lui a quasiment raccroché au nez. Lui en veut-il tant que cela ? Elle ressent les regrets remonter à la surface, puis un nouveau voit le jour. Elle a proposé au commandant de venir déposer Paul, mais ils ne pourront pas discuter en présence de son père... Elle tente de lui envoyer un message mais n'y parvient pas, ses mains tremblent, son front est humide, des larmes, encore et toujours... Puis elle se laisse tomber sur son lit, seule dans son appartement, avec son père qui dort à l'étage.
Quand elle se réveille, il est aux alentours de vingt heures et toujours pas de signe de son fils. Elle cherche son père et le retrouve dans un calme parfait, dormant à poings fermés dans la chambre d'ami. Son c½ur se serre quand elle repense à son commandant. Il ne l'aime plus. Il lui en veut. Elle est triste. Elle l'aime encore. Elle l'aimera toujours...
Alice : J'arrive.
La sonnette fonctionne mal mais son oreille perçoit le léger tintement. C'est le moment.
À sa grande surprise, elle découvre Paul endormi sur l'épaule de Marquand. Elle est une fois de plus attendrie par la scène, et invite son commandant à entrer. Il se dirige vers la chambre de Paul, le dépose avec délicatesse sur son lit, et reste un moment à ses côtés. Puis il se relève, tristement, comme si c'était la dernière fois qu'il voyait son Paulo, et redescend les escaliers.
Alice : Tu veux boire quelque chose ?
Marquand : Ça ira. J'y vais.
Il marche très vite vers la porte d'entrée. Une seconde de plus auprès d'elle et il succombe. Elle le retient de son mieux, mais il se dégage en douceur, sauf qu'elle le rattrape et se plante devant la porte. Il ne peut plus l'ouvrir.
Alice : Cinq minutes. Juste cinq...
Il soupire et, voyant qu'il n'a pas le choix, s'assoit au comptoir.
Alice : Fred... je ne comprends pas...
Voilà ce qu'il redoutait. Une multitude d'excuses et de regrets, mais tout cela est terminé.
Alice : Parle-moi...
Elle se rapproche dangereusement de lui, il est gêné et s'apprête à partir, mais des larmes se mettent à couler des yeux de celle qu'il aime.
Elle ne parle plus, elle non plus. Jacques Nevers s'apprête à descendre mais ne veut en aucun cas perturber leur instant à eux. Il remonte.
Alice : Tu ne m'aimes plus ? C'est ça ?
Ses beaux yeux verts, sa peau si douce, son parfum léger... Il ne supporte pas de s'entendre dire qu'il ne l'aime pas. Il l'enlace, même s'il s'était juré de maintenir une distance entre eux. Elle se blottit contre lui et verse des larmes qui ne signifient rien d'autre que l'amour qu'elle éprouve pour lui.
Marquand : Je repasserai voir Paulo.
Cette simple phrase n'est pas celle qu'elle attendait, mais Alice s'en contente. Cela veut dire qu'il reviendra, et elle n'attend que ça. Elle le suit jusqu'à la porte.
Alice : Vous reviendrez quand au Palais ?
Marquand : Je ne sais pas.
Alice : Au revoir...
Il lui fait un signe de la main et il s'éloigne. Il n'est définitivement plus amoureux d'elle, elle en est persuadée, même s'il a voulu lui prouver le contraire en la serrant dans ses bras.
Alice : J'arrive.
La sonnette fonctionne mal mais son oreille perçoit le léger tintement. C'est le moment.
À sa grande surprise, elle découvre Paul endormi sur l'épaule de Marquand. Elle est une fois de plus attendrie par la scène, et invite son commandant à entrer. Il se dirige vers la chambre de Paul, le dépose avec délicatesse sur son lit, et reste un moment à ses côtés. Puis il se relève, tristement, comme si c'était la dernière fois qu'il voyait son Paulo, et redescend les escaliers.
Alice : Tu veux boire quelque chose ?
Marquand : Ça ira. J'y vais.
Il marche très vite vers la porte d'entrée. Une seconde de plus auprès d'elle et il succombe. Elle le retient de son mieux, mais il se dégage en douceur, sauf qu'elle le rattrape et se plante devant la porte. Il ne peut plus l'ouvrir.
Alice : Cinq minutes. Juste cinq...
Il soupire et, voyant qu'il n'a pas le choix, s'assoit au comptoir.
Alice : Fred... je ne comprends pas...
Voilà ce qu'il redoutait. Une multitude d'excuses et de regrets, mais tout cela est terminé.
Alice : Parle-moi...
Elle se rapproche dangereusement de lui, il est gêné et s'apprête à partir, mais des larmes se mettent à couler des yeux de celle qu'il aime.
Elle ne parle plus, elle non plus. Jacques Nevers s'apprête à descendre mais ne veut en aucun cas perturber leur instant à eux. Il remonte.
Alice : Tu ne m'aimes plus ? C'est ça ?
Ses beaux yeux verts, sa peau si douce, son parfum léger... Il ne supporte pas de s'entendre dire qu'il ne l'aime pas. Il l'enlace, même s'il s'était juré de maintenir une distance entre eux. Elle se blottit contre lui et verse des larmes qui ne signifient rien d'autre que l'amour qu'elle éprouve pour lui.
Marquand : Je repasserai voir Paulo.
Cette simple phrase n'est pas celle qu'elle attendait, mais Alice s'en contente. Cela veut dire qu'il reviendra, et elle n'attend que ça. Elle le suit jusqu'à la porte.
Alice : Vous reviendrez quand au Palais ?
Marquand : Je ne sais pas.
Alice : Au revoir...
Il lui fait un signe de la main et il s'éloigne. Il n'est définitivement plus amoureux d'elle, elle en est persuadée, même s'il a voulu lui prouver le contraire en la serrant dans ses bras.
Alice : Bonjour.
Victor : Madame le juge ?
Florence : J'avais oublié mon parapluie... Bonjour vous deux.
Alice : Bonjour. Je vous laisse, j'étais venue voir comment ça se passait... bonne journée.
Ils tentent de la retenir mais Alice affiche un sourire pour les assurer qu'elle va bien, même si c'est totalement faux.
Jacques Nevers : Ah, tu es là. Tu reprends le travail avec Marquand ?
Alice : Non.
Jacques Nevers : Bon... Je vais rentrer à Dijon, il fait moche ici et c'est si c'est ça pendant deux semaines... je ne pense pas tenir ! Tu pourras t'occuper de Paul ?
Alice : Je suis à la maison pendant un mois.
Jacques Nevers : Un mois ?
Alice : Oui.
Un calme dure cinq minutes puis, muni de ses valises, le père embrasse sa fille en guise d'au-revoir.
Jacques Nevers : Au revoir Alice...
Alice : Au revoir papa.
Ils s'embrassent sachant l'un et l'autre qu'ils se cachent leur douleur. Puis elle s'interroge. Est-ce que son père reçoit toujours les lettres de Mathieu ?
Paul : Maman !
Alice esquisse un sourire plein de douleur et monte voir son fils.
Alice : Tu es réveillé ?
Paul : Oui ! J'ai bien dormi mais j'ai mal au ventre.
Alice : Ah bon ? Où ça ? Ici ?
Elle s'inquiète un peu en touchant la partie située à gauche que lui désigne son fils. Paul sourit, Alice ne comprend pas.
Alice : Qu'est-ce qu'il y a Paul ?
Paul : Tu n'appelles pas parrain ?
Alice : ...Pourquoi voudrais-tu que j'appelle parrain ?
Paul : Parce que quand j'avais mal aux dents tu l'avais appelé pour qu'il me chante une chanson et je me suis endormi.
En s'en souvenant, elle sourit. À cette époque-là, elle avait déjà tenté de faire craquer Marquand en se servant de son fils. Elle comprend alors la tactique de Paul.
Alice : Tu veux voir parrain ?
Il lui sourit, timide, et répond, après un court silence...
Paul : ...oui...
[Conversation téléphonique]
Marquand : Allô ?
Paul : Allô parrain.
Marquand : Mon p'tit Paulo ! Comment tu vas ? Tu as bien dormi ?
Paul : Oui, j'ai bien dormi. Je voulais t'appeler pour savoir si tu voulais bien me voir aujourd'hui. Tu veux bien parrain ?
Marquand : Bien sûr ! À quelle heure tu veux venir à la maison ?
Paul : Je ne sais pas, après manger ?
Marquand : D'accord ! Dis à maman que je passerai te chercher à treize heures.
Paul : Non mais tu viens à la maison d'accord ?
Marquand : Euh... tu veux vraiment ?
Paul : Oui !
Marquand : Bon OK, j'y serai. Bisous mon Paulo !
Paul : Bisous parrain !
[FIN]
Sans attendre qu'il ait raccroché, Alice s'empresse de venir aux nouvelles.
Alice : Alors ?!
Paul : Il va venir à la maison !
Alice : Ah bon ? C'est toi qui lui as demandé ?
Paul : Bien sûr, tu dois lui faire un câlin toi aussi !
Alice : Hum... C'est un peu compliqué avec parrain en ce moment.
Paul : Oh non...
Alice : Ça te rend triste ?
Paul : Je l'aime alors c'est dommage parce qu'on s'amusait bien tous les trois... Et en plus, j'ai dit à papi que j'aimais Charlotte comme parrain t'aime !
Alice : C'est vrai ?
Paul : Mais oui maman ! Alors on va jouer ensemble !
Sans lui laisser le temps de répondre, il file se préparer. Ayant oublié un petit détail, il revient sur ses pas, enlace sa maman avec un super sourire et se remet dans son élan direction : la douche.
Il est aux environs de midi trente quand Alice débarrasse la table. Elle appréhende cette nouvelle rencontre en perdant espoir ; parviendra-t-elle à lui prouver son amour en quelques minutes ? Un appel la tire de ses pensées. Elle arrive trop tard mais trois minutes après, elle écoute sa messagerie.
[Messagerie d'Alice Nevers]
Florence : Je n'ai pas beaucoup de temps, Colas clôt le dossier, on doit se rejoindre ensuite. Juste un petit message pour te dire que je suis avec toi, tu es brillante et même si c'est terminé... Ç'aura été ta plus belle histoire ! Ne perds pas espoir : Victor, moi, Colas et tous les autres te soutenons, ainsi que Lemonnier, de là où il est ! Bisous Alice. Bonne chance.
[FIN]
Paul : Je me cache, c'est parrain ! Tu ne dis rien d'accord ?
Alice est d'autant plus gênée mais promet à son fils. Elle va ouvrir.
Marquand : Bonjour.
Alice : Bonjour... entre.
Il s'exécute avant de constater un certain vide.
Marquand : Il n'est pas là Paulo ?
Tout sourire, elle lui indique la cachette de son fils et Marquand fait mine de le chercher partout : dans l'assiette, sous la porte, derrière le canapé... Un éclat de rire retentit, et un sourire s'affiche sur les lèvres de la maman et du parrain du coupable.
Marquand : Coucou !
alice-fred-paul, Posté le jeudi 10 septembre 2015 09:58
j'adore, esperons que sa s'arrange vite! ;)